L’eutonie prône la non-intervention respiratoire.
La respiration et ses caractéristiques (rythme, amplitude localisation,…) n’est pas directement travaillée en eutonie. L’observation par les élèves de leur propre respiration peut être utile pour vérifier qu’ils effectuent bien un travail « eutonique » c’est-à-dire permettant l’intégration des nouvelles données dans la globalité psychocorporelle.
L’observation de sa respiration a cependant parfois des incidences sur celle-ci. On demandera aux élèves de tâcher de l’altérer le moins possible, la respiration ayant une capacité d’autorégulation. La respiration se normalise via les différents principes d’eutonie. Des tensions au niveau du thorax, diaphragme peuvent « s’eutoniser » via les étirements, le toucher,…sans pour autant intervenir directement sur la respiration.
Les variations de rythmes et d’intensités de la respiration de l’élève seront constamment observées par l’eutoniste et donneront des indications sur les effets des consignes et sur le rythme à donner au travail.